Depuis Sabotage Media
12 avril
Une masse de jeunes défonce et saccage l’Université de Montréal en réponse à une injonction accordé à l’université contre les étudiants en grève.
Le soir, une foule défonce des vitrines de banques, vandalise une auto de flics et leur lancent des projectiles au centre-ville.
13 avril
le bureau de la Ministre de l’éducation, Line Beauchamp, est saccagé.
Le lendemain une personne est arrêtée et gardée en détention avant d’être relâchée quelques jours plus tard avec arrestation à domicile.
15 avril
Quatre bureaux de ministres eurent leur fenêtres brisés et des graffitis pendant la nuit.
bureau du Ministre de la justice, Jean-Marc Fournier.
bureau de la Ministre responsable des ainées, Marguerite Blais
bureau du Ministre des finances, Raymond Bachand
bureau de la Ministre du travail, Lise Thériault
16 avril
À trois endroits des sacs de briques ont été laissé sur les rails de métro interrompant le service.
18 avril
Une bombe fumigène dans le métro interrompt le service sur la ligne verte vers 7h30 am.
19 avril
une manif-action «Shutdown centre-ville» bloque les accès de l’hôtel Omni et de la tour CIBC, dans laquelle se trouvent les bureaux du Conseil du patronat du Québec, de l’Institut économique de Montréal et de la Jeune chambre de commerce de Montréal.
Des bombes de peinture rouge ont été lancés sur des voitures de police. Du mobilier et des sac d’ordure ont été lancé dans la rue.
Deux personnes ont été arrêtées
20 avril
Divers groupes dont des étudiants en grève perturbent le Salon de l’emploi du Plan Nord et une émeute éclate dans le centre-ville.
21 avril
Une autre perturbation du Salon de l’emploi du Plan Nord cette fois appelé par le RRQ (groupe nationaliste) et InnuPower (un groupe Innu) se termine avec une arrestation massive d’une centaine de personnes. Le Salon est fermé pour une deuxième journée de suite.
22 avril
Pendant la nuit des balles de peinture ont été lancés contre la façade de l’immeuble de SNC-Lavalin. Deux personnes ont été arrêtées.
Pendant la nuit les vitres d’un bureau du Journal de Montréal on été brisé et un graffitis « médias partout » a été laissé.
24 avril
Pendant que les «représantants» étudiants négociant avec le gouvernement appellent à ne pas faire «d’actions de perturbation», une manif a lieu pendant laquelle des voitures de police sont vandalisés et les vitres de la banque HSBC volent en éclats. Les manifestant-e-s crient «négocier, c’est se faire fourrer!»
Trois personnes ont été arrêtées pour méfaits et «violation de conditions».
25 avril
Des fumigènes interrompent le service sur deux ligne de métro vers 9h45 et encore un heure plus tard sur une ligne.
Pendant une manif en après-midi des fumigènes ont été déclenché dans le Complexe Desjardins.
Au palais d’Injustice de Montréal, deux jeunes femmes passaient devant un juge pour bris de conditions reliés au manifestations. Une d’entre elles restera otage de l’État au moins jusqu’à son enquête sous cautionnement, le 1er mai. L’autre jeune femme, Emma, que les médias on récemment lapidés à été relâché avec promesse de comparution mais fut encore arrêtée plus tard dans la journée marchant sur le trottoir, se dirigeant vers un bar avec une amie au centre-ville. Des flics à vélo passaient par là, l’on reconnu et ont décidé de la harceler et de l’arrêter pour bris de condition. Elle ne brisait aucune condition – elle n’a pas de condition disant qu’elle ne devrait pas être au centre-ville. C’est simplement l’État qui fait tout ce qu’il peut pour la faire chier. Elle a comparu devant la juge jeudi, et la couronne s’est opposée à sa libération jusqu’à son enquête-caution, lundi. Elle est présentement détenue à la prison pour femme de Tanguay.
Tout dépendant de comment se déroule l’enquête-caution, elle sera soit relâchée lundi, soit détenue à Tanguay jusqu’à son procès (!), ce qui peut vouloir dire des mois. L’enquête-caution aura lieu dans la salle 5.07 au palais de justice à 9h30 lundi prochain, le 30 avril.
Le même soir une émeute éclatait au centre ville pendant une manif massive de plusieur millier de personnes. Plusieurs banques, un poste de police et un bureau des forces armés ont été attaqués et plusieurs batailles de rues contre les flics ont eu lieu.
Solidarité avec toutes et tous les arrêté-e-s !
Libération totale pour toutes et tous à l’intérieur comme à l’extérieur des murs !