La bataille de Victoriaville – affrontements au conseil général du Parti libéral (+ photos et vidéos)

depuis Sabotage Media

Le 4 mai 2012,

Charest s’est sauvé à Victoriaville avec sa gang, la grande “Famille” Libérale comme ils aiment s’appeler eux-mêmes, mais ils se sont vite fait rattraper. Des milliers de personnes venant d’un peu partout dans la province se sont réunis à Victoriaville lors de la première journée du conseil général du Parti libéral du Québec qui devait se tenir à Montréal, mais qui s’est fait déplacer à la dernière minute à cause du soulèvement qui y fait rage.

Après quelques discours la manif est arrivée vers 18h aux abords du Centre des congrès de l’hôtel Le Victorin — où les attendaient l’antiémeute de la SQ avec tout son arsenal. Vers 18h30 les barrières de métal sont tombés et l’affrontement a commencée.

Les salauds de la SQ lançaient des grenades assourdissantes à profusion, tiraient des bombes lacrymos sur les gens à bout portant et visaient la tête des manifestant-e-s avec des tirs de balles de caoutchouc. Les flics se sont fait lancer des pierres, des morceaux d’asphalte, des feux d’artifice, des bombes de peinture et selon eux, quelques boules de billard aussi.

Des véhicules de la SQ ont été vandalisés avec des graffitis et des pierres et plusieurs fenêtres du Centre des congrès ont été fracassés faisant en sorte que le gigantesque smog de gaz lacrymogènes se faisaient sentir jusqu’à l’intérieur.

Lorsqu’un flic s’est mis à brutaliser une personne qu’il était en train de mettre en arrestation, il s’est fait donner une raclé par des cagoulé-e-s, réussissant à libérer le/la camarade alors qu’un SUV de la SQ fonçait sur elles/eux et qu’un flic leur tiraient des bombes lacrymos à-bout-portant. Le SUV a tant qu’à lui reçu une pluie de projectiles qui ont fracassé la plupart de ses vitres, le forçant à se retirer.

Il y a dizaines de blessé-e-s dans les manifestant-e-s, plusieurs sont partis en ambulances. Notamment, un jeune souffre de traumatisme crânien, de fractures au visage et contusion cérébrale et un autre souffre d’un traumatisme crânien, de lésions au visage et a perdu un œil. (Voir ici pour un récit de la brutalité de la SQ)

Vers 21h30, après plusieurs heures de batailles, les gens se sont retirés, mais la vengeance des flics est venu peu après lorsqu’ils ont bloqués les routes 116 et 995, interceptant 3 autobus. Tous les passager-e-s ont été amené-e-s au poste de police de Victoriaville et aujourd’hui [5 avril] d’autres arrestations ont eu lieu portant le nombre à 110 selon les flics.

Les «représentant-e-s» étudiant-e-s, pendant qu’ils négocient avec ceux qui nous chient dessus, ont lancé un appel au calme, depuis Québec, ajoutant que leurs «discussions» — autrement dit, leur collaboration pour démobiliser quelque chose qui dépasse clairement leurs revendications spécifiques et leur contrôle — progressaient.

Négocier c’est se faire fourrer!
Ne les laissons pas nous démobiliser!
Laissons-nous nous diriger seulement par nos rêves et désirs!
Vive la révolte!

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